jeudi 14 juin 2007

Paka paya


Ca fait un bout de temps que je n’ai rien raconté ici. A croire qu’il ne s’est rien passé depuis que je suis rentré de Paris. Ou serait-ce justement le contraire?


C’est justement le contraire. Il s’est passé trop de trucs ... pas toujours intéressant, les trucs. Et j’étais parti par monts et par vaux. Jvois déjà venir les commentaires genre : “Arrête de t’la raconté ... genre jsuis un homme du nouveau monde. Pas une minute à moi. Entre 2 avions, toujours pressé, la vie à 800 km/h et à 10 000 mètres d’altitude, même plus le temps pour écrire 4 phrases dans le blog”. C’est pas du tout ça. Le hasard a fait que tout s’est condensé en quelques semaines. Obligations de toutes sortes: professionnelles, personnelles et familiales. Le constat est que je n’aime pas ça, que les voyages parfois, ça stresse et ça fatigue au lieu de former la jeunesse et que je suis bien content que ça se termine.


Alors que s’est-il passé? La dernière fois que j’ai écrit, j’allais terminer ce foutu projet à Paris. J’étais bien content, j’avais un appart à aménager, des meubles à déménager et la guitare qui me démanger. La bande de joyeux fêtard m’attendais, mais à peine avais-je ouvert mes cartons qu’on se mettait à célébrer des demis et des quarts de siècles dans le pays que je venais de quitter. Impossible pour moi de manquer pareilles occasions. On m’en aurait voulu. Du coup j’ai pris l’avion dans le sens inverse une paire de fois, pour des week ends de douces retrouvailles en famille et entre amis, où on se dit qu’il faudrait qu’on se voie plus souvent quand même.


Puis il y a eu des séjours dans des pays un peu plus exotiques pour moi. Là jsuis plus très sûr de l’ordre chronologique. Ce que je sais c’est qu’il y avait du soleil et la mer et que les gens étaient content d’être bronzés. Les collègues de boulot bien détendus ça favorise le rapprochement, l’alcool aide pas mal aussi. Après, le lundi, tu fais un tout ptit peu moins la gueule quand tu vas au bureau et on repense ensemble aux colococos, à la piscine et aux 54 heures de retard à l’aéroport.


Entre temps, il y a eu des vacances à la montagne et à la mer encore. J’ai pu y voir de belles choses. J’ai pu voir aussi qu’il y avait de plus belles choses encore à voir. Puis il a fallu retourner au boulot.


Le boulot justement, après un mois à végéter, j’ai bien cru que l’enfer recommencé. « Tu peux aller à Málaga demain ? », qu’il m’avait demandé. Alors moi un peu naïf « OK. J’prends mon maillot ?». Bah c’était pas trop l’esprit de la question, en fait. Le plan c’était plutôt bosser comme un chien pour un tiers. Nuits à l’hôtel et retour le vendredi soir, cuit à point. Jme revoyais encore perdre mon temps, pour voir si le chef saurait se rappeler de l’effort concédé le jour de la révision annuelle. Puis finalement, il y a eu grosse embrouille et noms d’oiseaux et moi, du coup, jsuis pas parti. Bien content.


Et voilà, grâce aux liens qui se sont resserré avec certains collègues, j’ai pu rentrer dans un projet pépère pas si loin de chez moi. J’ai de nouveau le temps d’écrire et de regarder par la fenêtre. Il y a des avions qui décollent. Parfois c’est bien de pas être dedans.

1 commentaire:

Bere & Mathieu a dit…

Ouais, il manque de temps pour tout faire. L'avion c'est cool quand on le prend pas trop, sinon ça donne l'impression de vivre une série de séquences brèves de vie, un peu par là, un peu ici.
'fin, on se plaint beaucoup au final, parce que y a des p'tits jeunes qu'aimeraient bien notre place dans le ciel. Pas vrai?