lundi 19 mars 2007

Séparé en deux


Il me reste deux semaines ici. Deux semaines à pas rentrer vraiment chez moi le soir. Deux semaines à pas vraiment avoir de chez moi en fait. Deux semaines avant que ça change, encore une fois, pour de bon et pour du bon. Deux semaines avant la fin d’un chapitre un peu trop long, mais qui mérite une conclusion. La voici.

Je prends ma feuille, la sépare en deux. D’un côté ce qui m’a plu dans ce chapitre et de l’autre ce dont je me serais bien passé. On verra à la fin de quel côté penche la balance :

J’ai pas trop aimé arriver dans un endroit froid et gris (de nuit en plus). Me retrouver dans une chambre d’hôtel sinistre, avec la télé pour parler et les pizzas livrées pour manger. J’ai bien aimé quitter cet endroit pour aller dans un petit studio en bord de Marne, avec le téléphone pour parler et la cuisine pour me faire à manger.

J’ai pas aimé arriver (en retard) pour mon premier jour de cette mission. Ne connaître personne, ne retenir aucun prénom. J’ai pas aimé que les gens ne mangent pas ensemble le midi et qu’ils ne se parlent pas dans le bus. J’ai bien aimé me rendre compte qu’en faisant le premier pas, les gens avaient beaucoup à te dire et étaient beaucoup plus chaleureux qu’il n’y paraissait. J’ai aimé que Rousseau me raconte ses voyages, à la machine à café. Le rire ensoleillé de C et le musique de Y.

J’ai bien aimé revoir ma Normandie et le Teatro.

J’ai bien aimé les :) :* jajaja ^^. J’ai pas aimé les :( arf pfff grrr.

J’ai parfois pas aimé rentrer chez moi et me retrouver seul le soir. J’ai parfois bien aimé rentrer chez moi et me retrouver seul avec ma guitare.

J’ai bien aimé les concerts improvisés, sans publique. Juste pour nous. J’ai pas aimé oublier les accords de Las Celtas.

J’ai bien aimé revoir Madrid et ses gens le temps d’un week-end. J’ai moins aimé que les week-ends durent seulement 2 jours en général.

J’ai pas trop aimé attendre le train et l’avion. J’ai pas trop aimé quand ils étaient retard. J’ai bien aimé qu’ils m’emmènent quelque part.

J’ai bien aimé les conversations des taxis madrilène le vendredi soir. J’ai pas trop aimé les non-conversations des taxis parisiens le dimanche soir.

J’ai bien aimé arriver les soirs de fête, que Zboubi me serre fort (pas trop quand même !). J’ai bien aimé que Bozzal nous ramène des cadeaux d’Afrique, pour qu’on soit les pachas de la vitou. J’ai bien aimé la dernière bière avant l’aéroport, avec Marcel.

J’ai pas aimé ne pas être avec eux, même quand j’étais là. J’ai bien aimé que eux le soient toujours.

J’ai bien aimé l’artiste anciennement connu sous le nom de Bizkit et la mousse à raser.

J’ai pas trop aimé que Jimmy Echawingson se casse en Irland, avec son carnet d’adresses. J’ai bien aimé qu’en Irland y ait plein de bonne bière et qu’il m’y invite.

J’ai bien aimé découvrir de nouvelles têtes à Madrid. J’ai bien aimé revoir des têtes connues à Paris (le repère des Troyens).

J’ai pas aimé que la pluie soit là souvent et que les jours soient courts. J’ai aimé quand le soleil revenait et que les jours rallongeaient.

J’ai pas aimé que 6 mois ça soit long mine de rien, mais j’aime bien que de ces 6 mois ce soit la fin.

1 commentaire:

Bere & Mathieu a dit…

Fini l'à peu près: le temps est maintenant à l'ébullition créative.

Une tuerie t'attend. Rien que tu lis, tu ris, t'entends?