lundi 12 février 2007

J'aime elle


Non. Jvais pas faire ici de grande déclaration enflammée. On se détend … Je vais parler de ma boîte mail et de l’intense relation que j’entretiens avec elle. Ca y est, tu me suis ? Et oui, il s’agissait d’un jeu de mot, dont tu te délectes ami lecteur, je le sais.

Alors oui, mon éloignement géographique (pour raisons professionnelles) par rapport à mes centres d’intérêts (famille, potes, bière pas chère – sans ordre de préférence) fait que ma boîte Gmail® est devenue un allier indispensable à mon divertissement et à ma santé mentale.

En quelques mois d’isolement j’ai franchi quelques niveaux dans mon statu de friki, geek, autiste utilisateur de Google™ Mail®. Du simple outil de communication, Gmail® est littéralement devenu un appui indispensable à ma survie, une source d’imagination, un pan entier de ma vie.

Comment Gmail® a-t-il (elle ?) pu prendre autant de place dans ma vie? … Un moment ami lecteur, Gmail® ne s’est immiscé dans ma vie que pendant les heures de bureau. Je déconnecte parfois. Je tenais à le préciser. Mais quand même, son importance est devenue significative.

Alors pourquoi cette importance?

D’abord je reçois via ma boîte mail des signaux que la vie continue à Madrid. Des comptes-rendus des matchs du week-end de Padre Piquer (6ème du championnat pour info). Des invitations à des fiestas d’anniversaire, de crémaillère, de dégustation de bière et à d’autre trucs en « –ère » … de sa mère. Evénements que je m’empresse d’ajouter à mon Google Calendar®, que je consulte de temps en temps pour voir combien de jours me séparent de la prochaine échéance festive. Tout ça fait bien chaud au cœur et fait travailler mon imagination.

Mais au-delà de la simple boîte mail, mon Gmail® adoré me permet d’établir des connexions synchrones avec mes amis éloignés. Et là, quelle jouissance. Tout y passe. Grosses conneries, blagues à deux balles, ragots de fond de tiroir, débats politiques et existentiels. Des conversations parfois longues et profondes. En tout bien tout honneur. Des conversations dans toutes les langues, avec les variations lexicales que ça implique : hahahaha devenant jajajaja ou eheheheh suivant le contexte. Bref j’arrive bien à mes 847 lignes journalières en moyenne, une fois le soir venu.

Je tiens à dire que dans tout ça, je bosse quand même, mais mon boss (justement) il capte bien que je fais des trucs pas très catholiques quand il me voit taper à fond et glousser dans ma barbe. Il voit bien que jsuis pas en train de requêter l’AS400®, pas fou le gars, mais il laisse passer… sympa.

Finalement, si, c’était bien une déclaration. A toi mon Gmail®, qui me permet de me marrer au taf, de débattre, de penser au week-end dernier et au week-end prochain, où je pourrai avoir un contact physique et de vive voix avec tous ces gens. Quand y aura des contacts appuyés et que ça parlera un peu fort. En attendant les contacts sont dans ma liste et les voix sur IP. Je m’en contente.

Tiens !… Inbox (1)