mardi 28 novembre 2006

Yawata, Aichi, Japan


Ce matin, avant de me mettre sérieusement à travailler, j'effectuai mes tâches de gestion quotidiennes : lire les mails, les cahiers du foot et les titres de libé.fr ... et chose nouvelle, j’allais voir les stats de ce blog.
Tiens, 5 visiteurs hier. Ils sont venus en journée les lascars, payés à rien foutre (c'est l'hôpital qui se fout de la charcuterie, là). Tiens on peut voir d'où qu'ils viennent les gens.
Barcelona, Cataluna, Spain, ça c'est du bozzo.
Madrid, Madrid, Spain, ça c'est du Pierrot.
Paris, Ile-de-France, France, ça c'est oim, qui vient voir les commentaires des 2 personnes sus citées.
Et puis ... et puis ô surprise. Tout en bas, apparaît un "
Yawata, Aichi, Japan", à côté d’un petit drapeau cercle rouge - fond blanc, représentant un soleil levant comme chacun sait.

Ami japonais, que me vaut l’honneur de ta visite, alors que mes uniques visiteurs font normalement partie du cercle restreint de mes proches amis ? En cliquant sur le petit drapeau, je m’aperçois que tu es venu 2 fois et que, en plus, tu n’es pas un robot, que tu utilises un écran 1024*748, IE 6 … bref tu es un vrai internaute avec sa souris, son ptit clavier et son câble réseau. Qui es tu ? Parles-tu français ? On se connaît ? Que fais tu là ?

Moi je suis jamais allé sur un blog d’un japonais, rarement sur celui d’un étranger. En fait, je vais sur les blogs de mes copains, de mes amis, de mes collègues, des gens qui ont un rapport avec moi. Des gens que je pourrai simplement appeler pour prendre des nouvelles. Je vais voir ce qui leur arrive et ce qu’il pense du monde.

Alors je te remercie, ami japonais (ou pas), d’être passé par là et d’être venu voir si j’avais quelque chose à dire qui pourrait t’intéresser.

Au fait t’as un blog toi ?

lundi 27 novembre 2006

Des chiffres et des images ...


Quelques évolutions sur le blog :
Des images viennent maintenant agrémenter chaque post. Ce sont des images que je prends en tapant le titre du post dans Google Image. Donc, la cohérence est parfois limitée avec le texte associé, mais elle existe toujours... selon google du moins. Donc non, je ne connais pas la jolie métisse du premier post. Désolé les gars.
Autre nouveauté, des chiffres. Pour voir le nombre de personnes qui viennent voir ce que j'ai à dire. Qui fait quoi et qui vient d'où. Je saurai tout ou presque ...
Oui, car, à quand les stats qui diront, s'ils ont trouvé le blog ennuyeux ou sympa. S'ils l'ont lu ou pas. S'ils sont venus par les hasards du robot de google search ou s'ils me connaissent. Et s'ils ne me connaissent pas, est-ce qu'ils m'aimeraient bien si on se rencontrait ... Finalement elles sont bien bidons ces stats et je sais qui vient voir mon blog : seulement Bozzo et Pierrot et ils laissent un commentaire à chaque fois ... bien mieux que des stats.
Et c'est bien suffisant.

10 plots, mais ...


Les enveloppes sont scellées, le champagne encore bouché et les sourires de circonstance.
La joie de se revoir est souvent franche. Même si certains regards semblent dire " Je sais qu'on a pris beaucoup de cuites ensemble dans la première partie de ma vingtaine, mais je ne me souviens plus de ton nom". Le malaise dure peu et se noie dans l'excitation générale.
On est invité à entrer, puis à s'asseoir, par section et ordre alphabétique. Ce placement me permet de connaître le salaire de mon voisin de droite et les promesses d'avenir proffessionel radieux de celui de gauche. Moi, je me tais assez. C'est pas à mon habitude. Serais-je ému ? Non, en fait, j'ai mal à la tête à force de parler dans ce brouhaha (ahah). Nous rejoignent ensuite 'les parents', groupe constitué de nos familles et amis 'non diplomables'.
Suit un discours pas-si-chiant-que-ca, empreint d'auto-satisfaction et de confiance dans le futur de l'école.
Puis c'est notre tour, les uns après les autres nous montons sur scène récupérer notre "sésame tant convoité", " notre clé pour l'avenir", "notre récompense après ces nombreuses années", notre diplôme, pour faire plus court. Les professeurs sont souvent émus de nous le tendre. La popularité de chacun est mesurée aux bruits que fait son camp.
Vient ensuite le prix absurde et subjectif du meilleur élève, qui récompense on ne sait quoi.
Les petits fours et le champagne ne sont pas loin, on le sent.
Le dernier mot du dernier discours prononcé, nous nous relevons pour retrouver les personnes avec qui nous avons plus d'affinité qu'avec celles que le hasard alphabétique a placées à nos côtés.
Le champagne me donne encore plus mal à la tête, ou est-ce le fait de reparler ?

Nous remercions nos parents d'être venus et nous les quittons pour aller à la fête où ils ne sont pas conviés. Mieux vaut qu'ils conservent cette dernière image de jeunes premiers qui montent vers la lumière, recevoir le fruit de leurs efforts, plutôt que celle de l'avenir de la France qui se roule dans son vomi.
On retrouve sur place le reste des potes de longue date que la longueur du discours de l'après-midi a effrayés. On parle de ce qu'on est devenu. On se croirait dans une chanson de Bruel de y a longtemps. Chacun est devenu ce qu'il devait devenir. Certains sont promis à une carrière brillante, d'autres se refusent à rentrer dans le moule. Moi je crois être entre les deux, dans le ventre mou comme d'hab.
Nous nous dirigeons vers la 'grosse soirée' après avoir ruiné quelques appart étudiants. J'essaie de ne pas me perdre et de toujours avoir à portée de main un pote de référence. Chacun y va de sa bouteille. Mon mal de tête m'a quitté en même temps que ma cravate.
... En quelques heures c'est fini. On s'entasse à 15 dans les apparts les plus proches, puis on rejoindra souvent Paris, le lendemain dans des trains. Le dimanche sera une journée inutile aux relans acides. On aura l'impression d'en être au même point. Avec une pointe de nostalgie.

vendredi 17 novembre 2006

Moisy-Le-Gland


Voilà 40 jours que je suis détaché en mission. Retour en France, sur la branche A4 du RER, à quelques kilomètres de chez Mickey, pour être précis. Cette zone de la grande courone parisienne cumule les inconvénients des grandes villes et de la campagne. D'un côté un environement impersonnel, une insécurité relative (au moins dans la tête des gens) et de l'autre, un calme opressant, qui flirt avec l'ennui profond.

Je me suis habitué à cet environement, où résigné, je ne sais pas. Mes aller-retour des fins de semaines à Madrid sont autant de bulles d'air. Mais attention au retour le lundi matin et ses siècles de décalage horaire que je me prends dans les dents dés que j'ai passé Vincennes.
... Attention ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Une vie agréable est certainement possible en zone 4 RATP, si on est entouré d'autres êtres humains. Ce qui n'est pas du tout mon cas entre 18h et 9h.

Alors oui ... l'ennui est profond. Depuis le temps, j'ai optimisé mais temps de trajet boulot-dodo et inversement pour arriver plus tôt chez moi ... pour quoi faire ?

Le reste du temps je suis dans mon équipe d'informaticiens de PME, des gens pas moins intéressants et sympatiques que d'autres, mais ça fait pas une vie.
Je découvre encore plus l'utilité d'internet depuis quelques temps. Pour prendre des nouvelles des autres, lire les débats enflammés Sego/Sarko et préparer noël en avance. J'me branche même sur le web ², j'ai des projets cybernetiques ... t'as vu.
Et le soir, je me réfugie dans la musique. La mienne ou celle des autres. Celle des autres surtout, qui est quand même mieux, y a pas à chier.

Je devrais être ici encore un bout de temps, mais je sens que j'ai passé un cap. Je passe le week-end à Madrid et ça aussi c'est une bonne nouvelle.

lundi 13 novembre 2006

Tu blogues ... je blogue


Par manque total de personalité et par mimétisme, je me mets aussi à mon Blog, comme l'ont fait avant moi Bozzo et Pierrot.
De mon côté aucune garantie de régularité des posts et encore moins de qualité.
Voilà mon premier post, c'est court et bref à la fois.
Vous étiez prévenus.